Le champ est occupé par un édicule de style Renaissance à deux niveaux de trois travées. Au registre médian, s'ouvrent trois niches séparées par quatre pilastres corinthiens supportant un entablement orné de bucranes. Dans la niche centrale, saint Nicolas debout, nimbé, en habit épiscopal, mitré et crossé, tient un livre dans la main gauche. A droite, saint Maurice en armure est représenté debout et nimbé ; il ne reste de la figure de saint Michel foulant le dragon que le bas du corps et le monstre. Chaque personnage est identifié par une inscription gravées à ses pieds : la première est illisible, la seconde : S NICOLAVS, la dernière : S MICHAEL. Le registre supérieur est occupé par trois niches moins hautes, abritant deux saints en bustes en partie détruits, encadrant une Vierge à l'Enfant, identifiée par l'inscription AVE MARIA. On lit l'inscription [....]ERO gravée sous le saint de droite, l'inscription de gauche est détruite. Dans le soubassement de l'édicule, s'ouvre une fenêtre surmontée d'un fronton triangulaire dans laquelle on aperçoit le cardinal mitré, priant de face. De part et d'autre sont gravés deux écus aux armes de Borgia parti de Lenzuoli ([d'or] au bœuf [de gueules] passant sur une terrasse [de sinople] , à la bordure [du second] chargé de huit flammes [d'or], parti d'un fascé de six pièces), respectivement surmontés d'un chapeau de prélat à houppes.