Image
Premier titre porté sur la légende
Surface d'estampage
plane
Forme
navette
Première dimension
73 mm
Seconde dimension
46 mm
Description

Dame debout, de face, tête nue, vêtue d'une robe moulante serrée à la taille ; manches à grands pans tombant jusqu'aux chevilles ; la main droite tient une fleur de lis et la gauche un faucon.

Type d'alphabet
oncial
Iconographie
en pied
Sceau en pied
Légende théorique
+ ALIENOR . DVCISSE : AQVITAN___ CA__
Légende transcrite
+ ALIENORDIS . DUCISSE . AQUITANORUM . ANDEGAVIS . COMITISSA
Langue de la légende
latin
Commentaire

Ce sceau est documenté par un relevé de Gaignières d'un acte d'Aliénor daté de 1152 (Paris, Bnf, Lat. 5480, p. 486), sans dessin ou mention de contre-empreinte. L'usage courant des sceaux bifaces dans ce contexte laisserait supposer un revers qui nous est inconnu mais cet usage ne semble pas systématique (cf. infra).

L'acte qualifie Aliénor de comtesse de Poitou mais le fragment de légende, qui laisse apparaître les lettres GA (pour ANDEGAVIS), la désigne aussi comme comtesse d'Anjou et donc déjà épouse d'Henri Plantagenêt (8 mai 1152). Le lis qu'elle tient à main droite n'est donc pas lié à son union avec Louis VII.

Eygun signale que c'est peut-être ce même sceau qui est dessiné par Dom Fonteneau (t. 82, n° 82) appendu sur un acte du 27 mai 1152. 

Gaignières relève pourtant un sceau différent (pas de lis dans la main droite) et non contre-scellé sur un acte non daté (Bnf Lat. 5419, p. 80) mais sur lequel figure en légende les titres de duchesse d'Aquitaine et de Normandie et comtesse d'Anjou, sans celui de reine d'Angleterre (donc a priori avant 1154).  Ce sceau pourrait être ce premier sceau mal lu ou deuxième sceau d'Aliénor d'Aquitaine.

 

Bibliographie
EYGUN François, Sigillographie du Poitou, jusqu'en 1515, étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation, Macon, 1938 n° 3.
NIELEN Marie-Adélaïde, Corpus des sceaux français du Moyen Age - Tome 3 - Les sceaux des reines et des enfants de France, Archives nationales, Paris, 2011 n° 8.