Ecu semé de fleurs de lis, timbré d'une couronne et supporté par deux dauphins, dans un polylobe rempli de motifs floraux, lui-même inscrit dans un cercle.
Sceau anépigraphe.
L'empreinte la plus ancienne actuellement connue est appendue à côté du grand sceau de majesté à une concession faite par le roi au chancelier le 4 Février 1384 (Arch. nat., K 532A n° 4). Ce sceau devait cependant exister dès Février 1381, puisqu'un achat de cire vermeille est attesté "pour le seel du secret du roi" à cette date (voir L. Douet d'Arcq, Comptes de l'Hôtel des rois de France aux XIVè siècle et XVè siècle, Paris, 1865, p. 34). L'empreinte la plus récente est plaquée au dos d'une lettre close "De par le roy" du 12 Juillet s.d. (Bibl. nat., ms fr 25709 n° 758) : sur l'acte il est précisé d'une main moderne "1413" ce qui est impossible ; il faut certainement dater cet acte de 1389, car y est mentionné Jean le Flamand, trésorier des guerres (voir Maurice Rey, Les finances royales sous Charles VI, Bibl. générale de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, Paris, 1965, p. 473).
