Assis sur un siège posé sur un degré couvert d'un tapis à motifs floraux, garni d'un coussin et dont le dossier est couvert d'une étoffe losangée semé d'aiglettes (armes de la Sicile-Hohenstauffen ?), le roi, drapé dans un ample manteau, la tête ceinte d'une couronne ouverte, tient un globe crucifère dans la main gauche et un sceptre fleuronné dans la droite. Le corps a demi dissimulé derrière le siège, deux lions au naturel se regardent par-dessus les jambes du souverain. Au-dessus des félins sont gravés deux écus surmontés chacun d'une couronne ouverte aux pointes très aiguës et surmontées à leur tour de deux livres ouverts. L'écu de gauche porte des armes écartelées : aux 1 et 4, tiercé en pal de Hongrie ancien, Naples et Jérusalem; aux 2 et 3, d'Aragon moderne tandis que l'écu de droite porte la croix de l'Aragon ancien (?). Le reste du champ est orné de rinceaux.