
Vêtu du manteau du couronnement, passé sur l'étole et de la dalmatique, le roi, portant la couronne fermée, tient un grand sceptre fleuronné et le globe crucifère. Il est assis dans un grand trône architecturé surmonté d'un triple dais. Sur l’estrade on lit l'inscription : Qui natus est in die mathei ap an dni XCCCCXV.
La composition est complétée par huit écus. Deux portant respectivement les armes du Tyrol (contournées, d’argent, à l’aigle de gueules, becquée, languée et liée d’or) et d'Autriche (de gueules à la fasce d'argent), disposés de part et d'autre du souverain sur les montants du siège. Dans le champ à dextre, deux lions assis portent sur leurs échines, un écu de Basse-Autriche (d'azur, à cinq aigles d'or (2, 2 et 1), becquées, languées et membrées de gueules), au-dessous, un troisième lion, porte un écu de Carinthie (Parti : I, de gueules, à la fasce d'argent (Autriche) ; II d'or, à trois léopards de sable, lampassés de gueules), au-dessus, une banderole portant la devise « aeiou » comble le vide. A sénestre suivant la même disposition, un écu de Styrie (de sinople, à la panthère d'argent, armée et accornée de gueules, crachant du feu du même) est placé au-dessus d'un écu de Carniole (d'argent à l'aigle d'azur membré langué et becqué de gueules chargé d'un croissant échiqueté de gueules et d'or), la banderole est lisse. De part et d'autre des jambes du souverains, sont gravés deux écus, celui de dextre aux armes de Tyrol et celui de droite aux armes de Styrie.
Aux pieds du souverain est enchâssée une intaille qui varie suivant les époques (Tête de Janus, Trois écus couronnés,…..)
Un filet simple
Les intailles sont décrites comme sous-sceaux sur les empreintes concernées