
Sous un dais d'architecture, la reine se tient debout de face, les pieds sur une estrade faisant saillie sur le devant de laquelle deux animaux (des chiens ?) affrontés encadrent une fleur (?). Elle porte une couronne à trois fleurons et un surcot formé d'un corsage boutonné sur le devant, aux manches étroites terminées par des manchettes, et d'une ample jupe à traîne. De la main droite elle tient un sceptre, et de la gauche, ramenée sur la poitrine, une fleur (?) ; derrière elle et sous ses pieds une draperie aux armes : parti d'un semé de fleurs de lis et d'un losangé en bande (Bavière), que déploient deux anges nimbés de part et d'autre de l'estrade. Le pourtour du champ est bordé de festons ornés d'une frise de quartefeuilles et de motifs floraux.
Entre deux filets.
Ce grand sceau, dont les empreintes ici moulées ne valident pas des actes de gouvernement fut cependant employé par Isabeau pour sceller des lettres patentes données en son nom "comme ayant l'administration du royaume". Des fragements subsistent sur des actes de Janvier et Avril 1418 (Arch. mun. de Toulouse, AA 37 n° 50, 53, 56 et 57).