Le roi est assis sur un trône orné d'avant-corps de lions recouverts de draperies galonnées d'orfroi, ses pieds reposant sur une estrade en saillie décorée sur le devant d'une frise où alternent quartefeuilles et tiercefeuilles, sa tête abritée par un petit dais flanqué de deux clochetons terminés par des mufles de lions. Il porte une couronne à trois grandes fleurs de lis séparées par deux plus petits fleurons, il est vêtu d'une dalmatique et d'un manteau bordé d'un galon, attaché sur l'épaule droite par un fermail en forme de losange contenant une fleur de lis. De la main droite il tient un sceptre terminé par un double motif floral, et de la gauche une longue main de justice. Le pourtour du champ est souligné par une frise de quartefeuilles et de roses, cette même frise décorant le bord extérieur du champ.
Entre deux cercles de grènetis.
Ce deuxième sceau de majesté diffère du précédent, avant tout, par la représentation du roi dont l'embonpoint est ici moins accusé et qui tient avec plus d'élégance les insignes du pouvoir.
Le premier sceau de majesté étant encore en usage en Novembre 1315 (M. Dalas n° 91) et l'empreinte ici décrite validant un acte de Janvier 1316, le changement de sceau eut lieu entre ces deux dates, sans doute pour des raisons esthétiques.
