Le duc, vêtu d'une cotte armoriée courte devant et flottante dans le dos et d'une jupe de plates, coiffé d'un casque à visière et lambrequin cimé d'une guivre engoulant un homme, elle-même surmontée d'une double fleur de lis, tient de la main droite une épée haute et de la gauche un bouclier. Il galope vers la droite sur un cheval carapaçonné et équipé de rênes de parade, dont la tête est protégée par un chanfrein orné d'un plumail. La cotte du cavalier, l'écu et la housse du cheval sont aux armes : écartelé, aux 1 et 4 à trois fleurs de lis au lambel de trois pendants (Orléans) ; aux 2 et 3 à une guivre engooulant un homme (Visconti). Au-dessus de la croupe de l'animal, un porc-épic ; au-dessous de sa bouche, le collier de l'ordre du Camail. Le sol est semé de plantes, de fleurs et d'arbres et le pourtour du champ bordé d'un épais filet. (M. Dalas)
Entre deux cercles de grenetis
Louis d'Orléans a fait figurer dans le champ de son sceau les deux insignes de l'ordre du Camail créé par son grand-père Louis d'Orléans : le porc-épic et le tour du cou orné de dents d'étoffe, sorte de camail qui a donné son nom à l'ordre (Voir G. Demay, Le costume au Moyen-age d'après les sceaux, Dumoulin, 1880, pages 160-161). On notera l'attitude du porc-épic, dressé devant la guivre des armes de Milan et signifiant l'exploitation ambigüe que les Orléans font de ces armes Visconti. Ainsi, le cimier du duc est ici un lis transperçant la guivre.
Emblématique
Signes para-héraldiques
Devise
devise du Camail, collier de maille découpé en dents de scie retenu comme collier d'ordre par Louis d'Orléans et ses sucesseurs
