Une femme debout de face, vêtue d’un surcot, d’une cotardie et d’un manteau doublé de vair, dont elle tient les cordons de la main gauche, coiffée d’un chapeau et d’un couvre-chef, tient de la main droite, près de son visage, une petite quintefeuille (une marguerite). Ses pieds reposent sur un sol plat mouluré. Elle se tient sous un architecture gothique : deux tours ajourées de longues fenêtres et de rosaces, surmontées de pinacles, soutiennent une voûte trilobée et moulurée sur laquelle repose un toit pointu orné de petites volutes et d’un petit éventail végétal à son faîte. Deux écus aux armes brochent sur les tours : à gauche, semé de fleurs de lys à la bordure (Valois); à droite, semé de fleurs de lys au lambel (Anjou). Le faîte du toit, les pinacles et le sol empiètent largement sur l’exergue. Les deux filets sont des cordons de grènetis. Le filet intérieur est doublé d’une mince ligne.
Sigillant
Nature juridique du sceau
sceau
Date d'utilisation
1294
Surface d'estampage
plane
Forme
navette
Première dimension
75 mm
Description
Légende théorique
S’ M / ARGER’ . REG : SICIL’ . F / IL’ . VAL’ : A / LENC : 7 : ADEG : COMIT / ISSE /
Légende transcrite
Sigillum Margarete regis sicilie filie valesii alenconii et andegavii comitisse
Présence de caractères spéciaux
Caractères spéciaux
oui
Bibliographie
DOUET D'ARCQ L., Archives de l'Empire. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur. Collection de sceaux, Paris, 1865
,
n° 1037
Héraldique
Localisation(s)
ornements du dais
Localisation(s)
ornements du dais