En armure toutes pièces, coiffé d'un heaume ovoïde ceint d'un tortil et cimé de la fleur de lis double à cinq houppes, le duc galope vers la droite, brandissant une épée. Bouclier, pourpoint, troussequin et housse du cheval porte les armes écartelées écartelées de Touraine et de Bourgogne. La tête du cheval est cimé d'une fleur de lis à trois houppes. Les lettres P et M, pour Philippus et Margareta ornent les rênes du cheval. Dans le champ sont disposés quatre écus : trois au-dessus de l'arrière train du cheval, ils portent respectivement les armes de Bourgogne-Comté, Artois et Flandre ; un quatrième portant els armes de Rethel est placé sous la tête du cheval. Le champ est couvert d'un réseau de losanges dans lesquels sont placés les différentes armes des écus.
Entre deux filets
La matrice de ce sceau fut gravée en 1389 par l'orfèvre dijonnais Jean Fouet, elle fut brisée par l'orfèvre Courselin lorsqu'il grava le nouveau grand sceau pour lequel il fut payé en août 1397 (Laurent, 1993, page 588).