
En armure toute pièce, coiffé d'un heaume à volet et tortil, cimé d'une fleur de lis double à cinq houpes, le comte galope vers la droite tout en brandissant une épée. Bouclier, cotte et housse du cheval porte un écartelé de Touraine et de Bourgogne, la tête du cheval est surmontée d'une grande fleur de lis à trois houpes ; le champ est couvert de quadrilobes occupés alternativement par des aigles et des lions.
entre deux grènetis
Ce grand sceau qui n'est connu que par l'estampe reproduite dans le Sigilla d'Olivier de Wrée, ne figure pas dans le tome III du Corpus des sceaux français du Moyen Âge. René Laurent attribue sa façon à l'orfèvre dijonnais Josse de Halle sur la foi d'un paiement publié par B. Prost (1902, n° 416). Il n'a pas été pris en compte par R. Laurent, sa gravure étant antérieure au décés de son beau-père Louis de Male en 1384.