Philippe, vêtu d'un haubert et d'une cotte d'armes flottante, coiffé d'un heaume ajouré conique orné de volets et cimé d'un dragon (?) entre deux pointes, tient de la main droite une épée haute retenue par une chaîne et de la gauche un bouclier (?). Il galoppe vers la droite sur un cheval caparaçonné dont la tête est coiffée également d'un dragon. L'écu, l'ailette et la housse du cheval sont aux armes : semé de fleurs de lis à la bordure engrêlée.
Entre deux cercles de grènetis, chaque cercle flanqué de deux filets
Grand sceau ante susceptum à la bordure engrêlée. La plus ancienne empreinte connue de ce sceau valide un acte du 15 Octobre 1317 (Arch. nat., 1 AP 22 n° 11), mais il fut très certainement exécuté après l'adoubement de Philippe à la Pentecôte 1313, comme le prouve la légende. Il n'y est, en effet, qualifié que de chevalier, ce qui laisse à penser que ce sceau fut gravé avant qu'il ne reçut le comté du Maine en Mai 1315 (Voir J. Petit, Charles de Valois (1270/1325), Paris, 1900, p. 237 et 356). Philippe le conserva jusqu'à la mort de son père : une empreinte appendue à un acte de 1324 en avait été dessinée par Gaignières (Bibl. nat., ms fr. 20370, p. 55 bis).