Philippe, vêtu d'un haubert et d'une cotte d'armes flottante, coiffé d'un heaume ajouré conique ornets de volets et cimé d'un griffon entre deux pointes, tient de la main droite une épée haute retenue par une chaîne et de la gauche un bouclier. Il galope vers la droite sur un cheval caparaçonné dont la tête est ornée d'un griffon. L'écu, l'ailette et la housse du cheval sont aux armes : semé de fleurs de lis à la bordure.
(2 fleurs) S' (2 fleurs) PHI / [COMI]TUS (2 fleurs) VA/LES (2 fleurs) ANDEGA (2 fleurs) CENO/M (2 fleurs) CARNOT (2 fleurs) Z (2 fleurs) PTIAC/I
Entre deux cercles de grènetis, chaque cercle flanqué de deux filets
Deuxième grand sceau ante susceptum à la bordure, Philippe le fit graver à la fin 1325 ou au début 1326, à la mort de son père, date à laquelle il devint comte de Valois et d'Anjou. Il le conserva durant sa régence (du 1er Février au 1er Avril 1328) et même au début de son règne jusqu'à son sacre, le 29 Mai 1328 : il est encore annoncé dans la formule de corroboration d'un acte du 26 Mai (Arch. nat., JJ 65/A n° 85).
La bordure est la brisure des armes de France qu'adopta son père, Charles de Valois, après que Philippe le Bel fut monté sur le trône.