Forme
navette
Description

Sous une arcade gothique ornée à droite de trois quintefeuilles posées en pal, la comtesse, tournée vers sa droite, coiffée d'un touret et vêtue d'un robe longue et manteau, tenant le fermoir de son manteau de la main gauche, montre de la main droite un cep de vigne issant d'un pot où est suspendu un écu aux armes de Monfort (au lion à queue fourchée).

Iconographie
en pied
en pied
Légende transcrite
+ SIGILL' AMICIE COMITIS / SE LEICESTRIE ET MONTIS FORTIS [D(omi)NE]
Langue de la légende
latin
Commentaire

Pierre Bony souligne le changement entre ce sceau d'Amicie de Montfort et son premier sceau connu. La comtesse est désormais vêtue à la mode des années 1210-1220, coiffée d'un touret, d'une robe longue et d'un manteau mi-long. Il émet un doute sur le pot de terre qui pourrait être un chien - comme sur son premier sceau - mal interprété par le dessinateur. Ce sceau est a rapprocher de celui de sa soeur Marguerite de Beaumont, épouse de Saher de Quincy auquel il ressemble fortement. La comtesse porte les armes de Montfort, en référence à son titre de dame ou de comtesse de Montfort, position conférée à la seigneurie après la cession du comté de Toulouse au roi de France par son fils Simon IV en 1218. P. Bony émet un doute sur l'exactitude de ce titre comtal sur ce sceau.

On notera qu'Amicie de Beaumont, remariée à Guillaume II des Barres depuis 1182, conserve pourtant les armes de Montfort. Les quintefeuilles des Beaumont sont encore un emblème pré-héraldique qui deviendra un véritable meuble héraldique chez certains de ses parents à la génération suivante.

 

Bibliographie
BONY P., « Les sceaux des deux soeurs de Beaumont Leicester, Amicie et Marguerite, au début du XIIIème », Revue française d’héraldique et de sigillographie, 1991, p. 31-45 p. 31-41

Emblématique

Signes para-héraldiques

Héraldique
Localisation(s)
écu