Équestre à droite. Le comte, galopant l'épée haute, en haubert, porte un heaume de type Bouvines. L'écu vu de profil est chargé d'un motif illisible ou anépigraphe.
filet simple
Roman signale la description de ce sceau dans deux vidimus :
"Archives de la Côte-d'Or, B. 523. Acte de 1227. Le revers a été reproduit d'une façon très inexacte par Valbonnais (Histoire, T. l, p. 373, pl. 1, n° 1) d'après un acte disparu daté de 1226. La légende est incomplète sur les deux exemplaires actuellement connus de ce sceau, mais je l'ai complétée d'après deux descriptions concordantes insérées dans deux vidimus, En voici le texte,
Forma sigilli erat rotunda et in medio erat ab una parte forma cujusdam militis armati equitantis, cum ense in manu dextra et in sinistra parte tenentis scutum, et in circumferencies dicte partis poterant legi hec littere : SIGTLLVM DALPHINI COMITIS ALBONII. Et ab alia parte dicti sigilli erat quoddam castrum cum turribus, et in circumferencies erant hec littere : ET VIENNE PALACIVM (sic). (Archives des Bouches-du-Rhdne, B. 1097, p. 193. Acte de 1230 environ.)
In secundo (sigillo) vero a parte anteriore est forma unius castri cum tribus turribus quarum major in medio est et cum una porta in pede ipsius magne turris. Et a parte posteriori est impressa forma unius hominis equitis tenentis ensem et scutum. Et in qualibet quorum partium circumferentia sunt certe littere scripte quo debito modo legi non possunt propter antiquitatem, ipsas tamen incipiunt a parte posteriori SIGILLVM DALPHI ... (Archives d'Embrun, Livre des libertés ou Livre carre, acte de 1210.)
Il est donc certain que ni le mot Andrea ni le mot Guigo ne se trouvent dans cette légende, mais celui de Dalphinus seul. Il est certain également qu'aucun symbole n'était gravé sur l'écu que le Dauphin porte sur sa poitrine, d'abord parce que cet écu est fort étroit et est posé obliquement, ensuite parce que les auteurs des deux vidimus très détaillés que je viens de transcrire n'en parlent ni l'un ni l'autre".
