Le duc monte un cheval galopant à droite, la tête tournée de trois quarts. Il est vêtu d'un haubergeon s'arrêtant aux genoux et d'un pourpoint sans manches décoré d'une ceinture de chevalerie, équipé d'un bouclier vu de face, orné de fleurs de lis à bordure, incliné vers son torse, tenu sur le bras gauche replié. Il tend le bras droit en arrière tenant une épée, au pommeau relié par une chaîne à son torse, brandie haute à 45 ° vers le sommet du sceau, débordant la légende. Sa tête est protégée par un casque conique fermé à visière, cimé d'une fleur de lis débordant la légende. Le cheval est recouvert d'une housse semée de fleurs de lys brisée d'une bordure décorée d'un treillis losangé, les pattes débordant la légende, la tête également, coiffée d'un cimier en forme de fleur de lys. Le champ du sceau est orné de quadrilobes décorés de motifs à fenestrage et, en leur centre, d'une campanule, encadrés alternativement de soleils et de têtes de lions.
Dans un grênetis encadré de deux minces filets
Contrairement à l'ordinal donné par Marie-Adélaïde Nielen, les dates des actes sur lesquelles ont été retrouvé les empreintes, 1359 et 1360, incitent à voir en ce sceau-type le premier du duc d'Anjou.
Le mot « DUCIS » dans la seconde partie de la légende est une reconstruction et ne correspond pas à celui de la titulature employée sur la charte transcrite qui aurait dû être repris (« CÕTIS »). Comme le remarque Christian de Mérindol, le changement de titulature n'intervient qu'en octobre 1360 alors que l'acte est d'avril.
Jean-Bernard de Vaivre et Christian de Mérindol confondent ce dessin du premier grand sceau avec les empreintes du deuxième (alors que les motifs du champ sont différents), ce qui les conduit à donner une date de début d'utilisation de ce dernier avancée à tort de quatre ans (1360 pour 1364).